Alerte sanitaire : générateur d'ozone

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Générateur d'ozone
- 01.07.20 -
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Alerte sanitaire : générateur d'ozone

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Dans le cadre de la désinfection des surfaces des locaux de travail mise en place dans ce contexte de pandémie COVID19, certaines entreprises ont choisi d’utiliser l’ozone gazeux comme biocide pour combattre ce virus.

Cette pratique semble se diffuser sans évaluation des risques suffisante dans toute l’Europe notamment dans certains secteurs comme les carrosseries, garagistes, hôtellerie, etc.  C’est pourquoi, nous souhaitons attirer votre attention sur les risques pour la santé et vous encourageons à une grande vigilance sur ce risque

En effet, l’ozone est un gaz instable doté d’un fort pouvoir oxydant. Il est irritant pour la peau et surtout les yeux et les muqueuses. Suivant la dose inhalée, des troubles, allant d'une légère irritation des muqueuses et d'une sécheresse buccale à des lésions pulmonaires, peuvent apparaître. Ces troubles peuvent s'accompagner d'atteintes neurologiques (maux de têtes, fatigue, troubles de coordination, etc.). Une exposition répétée à l'ozone, même à de faibles concentrations, peut entraîner des pathologies pulmonaires chroniques (dyspnée asthmatiforme, par exemple).

Les générateurs actuellement proposés sur le marché peuvent générer des concentrations en ozone atteignant 10 ppm à 50 ppm sur des durées variant d’une quinzaine de minutes à plusieurs heures. En France, deux valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) indicatives ont été publiées pour l’ozone : VLEP-8h : 0,1 ppm ; VLEP-15min. : 0,2 ppm. Ces valeurs limites sont donc très vite dépassées.

Au regard des risques encourus lors de la diffusion d’ozone gazeux dans un local de travail et des incertitudes qui semblent exister sur l’efficacité du procédé vis-à-vis du SRAS-CoV-2, l’application de la démarche de prévention des risques chimiques impose de chercher à substituer ce procédé par un procédé de désinfection moins dangereux, en s’assurant qu’il remplit l’objectif initial d’élimination du SRAS-CoV-2.

Pour toutes questions, contactez votre équipe santé-travail.

Sources : INRS / ANSES / DIRECCTE

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Fermeture des centres et du portail adhérents

- 17.07.24 -
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Les centres Prévention santé travail 35 seront fermés :

  • du 05/08/2024 au 16/08/2024 inclus pour les centres de Rennes et Vitré
  • du 12/08/2024 au 16/08/2024 inclus pour les centres de Saint-Malo et Fougères

Dans le cadre de la fermeture estivale, les demandes de rendez-vous sont désactivées sur le portail adhérents pour l'ensemble de nos centres du lundi 5 août au vendredi 16 août 2024 inclus.

Durant cette période :

Le formulaire doit être transmis aux adresses mail suivantes :

  • Pour les secteurs de Rennes et Vitré :  secretariat-rennes@pst35.fr
    Pour ces centres, une permanence est assurée du 5 au 14 août. Vous pouvez joindre nos équipes au 02 23 21 05 05.
     
  • Pour le secteur de Fougères : secretariat-fougeres@pst35.fr
    Aucune permanence n'est assurée pour ce centre. Avant le 12 août et à partir du 19 août 2024 : merci de contacter notre service au 02 99 99 98 18.
     
  • Pour le secteur de Saint-Malo : secretariat-stmalo@pst35.fr
    Aucune permanence n'est assurée pour ce centre. Avant le 12 août et à partir du 19 août 2024 : merci de contacter notre service au 02 99 81 12 22.

Toutes les équipes de Prévention santé travail 35 vous souhaitent un très bel été.

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Nouvelle obligation de traçabilité de l’exposition des travailleurs aux CMR

- 02.07.24 -
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Le décret n° 2024-307 du 4 avril 2024 fixant des valeurs limites d'exposition professionnelle contraignantes pour certains agents chimiques et complétant la traçabilité de l'exposition des travailleurs aux agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, est entré en vigueur le 5 juillet 2024.

La prévention du risque d’exposition à des agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) relève de dispositions particulières fixées par le code du travail (articles R. 4412-59 à R. 4412-93) et s’inscrit dans la prévention du risque chimique. Afin de la renforcer, un décret du 4 avril 2024 ajoute une nouvelle section dans ce code afin d’imposer une nouvelle obligation de traçabilité de ces substances (articles R. 4412-93-1 à R. 4412-93-4 du code du travail) et met à jour la liste des valeurs limites d’exposition professionnelle. Le décret n°88-448 du 26 avril 1988 relatif à la protection des travailleurs exposés aux gaz destinés aux opérations de fumigation est abrogé.

Tracer les modalités d'exposition des agents

En tenant compte de l'évaluation des risques transcrite dans le document unique, les employeurs doivent désormais établir une liste actualisée des travailleurs susceptibles d'être exposés aux agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction sur leurs lieux de travail.

Cette liste doit :

  • indiquer pour chaque travailleur, les substances auxquelles il est susceptible d'être exposé ainsi que, lorsqu'elles sont connues, les informations sur la nature, la durée et le degré de son exposition 
  • être mise à disposition des salariés concernés personnellement par les agents CMR 
  • être mise à disposition de manière anonyme à la disposition des travailleurs et des membres de la délégation du personnel du comité social et économique (CSE) 
  • être communiquée, et ce à chaque actualisation, au Service de Prévention et Santé au Travail pour alimenter le dossier médical en santé au travail (DMST) des salariés concernés de l’entreprise, qui a l’obligation de conservation pendant à minima 40 ans.

Concernant les travailleurs temporaires, l'entreprise utilisatrice doit communiquer à l'entreprise de travail temporaire les informations de la liste ainsi que leurs actualisations concernant le ou les travailleurs concernés. L'entreprise de travail temporaire devra ensuite communiquer ces informations à son Service de Prévention et Santé au Travail, en vue de compléter le DMST.
 

Renforcer la VLEP pour le benzène

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