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Conseil concernant l'utilisation des appareils de chauffage

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Dans le contexte de l’épidémie Covid-19 et en début de saison hivernale, quelques questions nous sont rapportées concernant l’utilisation des systèmes de ventilation et de chauffage notamment dans les espaces clos collectifs. L’INRS et le Haut Conseil de la Santé publique préconisent principalement les recommandations suivantes :

  • Maintenir le chauffage afin d’atteindre une température de confort en adéquation avec l’activité.
  • S’assurer de la maintenance des appareils.
  • Respecter la jauge d’occupation dans vos locaux et les gestes barrières (port du masque, distanciation physique, etc.).
  • Assurer le renouvellement de l’air par un apport d’air neuf, permettant ainsi de diminuer la concentration des aérosols potentiellement infectieux.
  • Éviter l’utilisation de toutes installations dotées d’un système de recyclage d’air.
  • Diminuer les vitesses d’air et dans la mesure du possible ne pas diriger les flux d’air en direction des personnes.

Pour en savoir plus :

Ventilation, chauffage, climatisation : quelles précautions prendre contre la Covid-19 - INRS, 12 octobre 2020

Avis du Haut Conseil de la Santé Publique relatif à l'utilisation des appareils de chauffage dans le contexte de l'épidémie de Covid-19 - HCSP, 14 octobre 2020

Pour toutes questions, contactez votre équipe santé-travail.

- 09.12.20 -
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Alerte sécurité : utilisation de gel ou d'une solution hydroalcoolique

- 08.07.20 -
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Malgré sa forte utilité en cette période de pandémie, n’oublions pas que ce produit reste inflammable.

En complément du lavage des mains au savon et à l’eau, le gel ou la solution hydroalcoolique sont fréquemment utilisés pour une rapide et intermédiaire désinfection des mains.

Ces produits contiennent jusqu’à 70% d’éthanol, ce qui leur confère un caractère inflammable, qu’il est important de prendre en compte dans son évaluation des risques.

Une mauvaise utilisation peut être source d’accidents, c’est pourquoi il est important de respecter les quantités préconisées, soit une noisette sur des mains propres et de s’assurer que tout le gel s’est parfaitement évaporé avant d’effectuer le moindre geste. Une faible énergie peut suffire à enflammer les vapeurs d’alcool, la brûlure cutanée n’est ressentie qu’au bout de 15 à 20 secondes et la flamme peut-être invisible.

Pour toutes ces raisons, nous vous recommandons la plus grande vigilance dans les situations suivantes :

  • Travail avec une flamme nue, avec un point chaud ou un procédé générant des étincelles (soudage, meulage, four, etc.)
  • Contact avec des surfaces pouvant générer de l’électricité statique (plaque métallique, véhicule, etc.)
  • Travail avec des produits inflammables ou comburants (bouteille d’O2, etc.)
  • Utilisation des appareils électroportatifs
  • Utilisation d’un four, d’un micro-ondes, d’une plaque chauffante, etc.
  • Travail en extérieur lors de fortes chaleurs
  • Fumer

Ce risque est accentué lors de toutes élévations de température (canicule, véhicule au soleil, etc.), l’alcool s’évaporant 6 fois plus à 50°C qu’a 20°C.

Pour toutes questions, contactez votre équipe santé-travail.

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Alerte sanitaire : générateur d'ozone

- 01.07.20 -
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Dans le cadre de la désinfection des surfaces des locaux de travail mise en place dans ce contexte de pandémie COVID19, certaines entreprises ont choisi d’utiliser l’ozone gazeux comme biocide pour combattre ce virus.

Cette pratique semble se diffuser sans évaluation des risques suffisante dans toute l’Europe notamment dans certains secteurs comme les carrosseries, garagistes, hôtellerie, etc.  C’est pourquoi, nous souhaitons attirer votre attention sur les risques pour la santé et vous encourageons à une grande vigilance sur ce risque

En effet, l’ozone est un gaz instable doté d’un fort pouvoir oxydant. Il est irritant pour la peau et surtout les yeux et les muqueuses. Suivant la dose inhalée, des troubles, allant d'une légère irritation des muqueuses et d'une sécheresse buccale à des lésions pulmonaires, peuvent apparaître. Ces troubles peuvent s'accompagner d'atteintes neurologiques (maux de têtes, fatigue, troubles de coordination, etc.). Une exposition répétée à l'ozone, même à de faibles concentrations, peut entraîner des pathologies pulmonaires chroniques (dyspnée asthmatiforme, par exemple).

Les générateurs actuellement proposés sur le marché peuvent générer des concentrations en ozone atteignant 10 ppm à 50 ppm sur des durées variant d’une quinzaine de minutes à plusieurs heures. En France, deux valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) indicatives ont été publiées pour l’ozone : VLEP-8h : 0,1 ppm ; VLEP-15min. : 0,2 ppm. Ces valeurs limites sont donc très vite dépassées.

Au regard des risques encourus lors de la diffusion d’ozone gazeux dans un local de travail et des incertitudes qui semblent exister sur l’efficacité du procédé vis-à-vis du SRAS-CoV-2, l’application de la démarche de prévention des risques chimiques impose de chercher à substituer ce procédé par un procédé de désinfection moins dangereux, en s’assurant qu’il remplit l’objectif initial d’élimination du SRAS-CoV-2.

Pour toutes questions, contactez votre équipe santé-travail.

Sources : INRS / ANSES / DIRECCTE

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Covid-19 | Information aux employeurs : quelles données est-il possible de collecter ?

- 05.05.20 -
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Les Services de Santé au Travail reçoivent de nombreuses sollicitations de la part des entreprises adhérentes sur les possibilités de collecter, en dehors de toute prise en charge médicale, des données concernant leurs salariés. Indépendamment de la question de leur pertinence, nous souhaitions vous alerter sur le fait que ces collectes, que vous auriez décidé de mettre en place par vos propres moyens, doivent, en tout état de cause, respecter les instructions de la DGT et des recommandations de la CNIL synthétisées ci-dessous. Attention, ces indications sont susceptibles d’évolutions et doivent être intégrées dans une approche plus globale.

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